Avez-vous besoin de votre propre autorité de certification privée ?

Vous possédez un site intranet dont le nom de domaine ressemblerait à https://intranet.local ? Ou un serveur de messagerie avec une adresse de type https://mail ? Certes très répandus, ces noms de domaines internes posent néanmoins un réel problème.

Certificats SSL pour intranet

Symantec s’est associé aux autres membres du CA/Browser Forum (autorités de certification et éditeurs de navigateurs Web) pour décider de stopper l’émission de certificats SSL rattachés à une racine publique ne pouvant être vérifiée dans un contexte d’Internet public.

En conséquence, l’unicité des noms de domaines ne doit plus seulement s’appliquer au niveau local (votre réseau), mais aussi au niveau mondial. En clair, si vous utilisez un domaine .local en interne, vous ne serez bientôt plus en mesure d’acheter des certificats SSL validant ce nom de domaine.

On assiste actuellement à l’émergence de nouveaux domaines génériques de premier niveau (gTLD) de type .london et autres, dans le sillage desquels de nombreux noms devraient suivre – les noms .red et .home sont d’ores et déjà en phase d’homologation. Par conséquent, il est fort probable que la plupart des noms communs utilisés pour identifier les domaines de serveurs en interne finiront par être exploités par des plates-formes commerciales. En clair, à moins que vous ne soyez propriétaire de ces gTLD, vous ne pourrez plus acheter de certificat SSL pour la validation de ces domaines.

Malgré les avantages de ce changement en termes de sécurité, il n’en pose pas moins un véritable enjeu pour les entreprises exploitant des noms de domaines internes ou des adresses IP réservées.

Comment se préparer

Face au changement à venir, les entreprises disposent de plusieurs options pour authentifier leurs noms de domaines internes : passage à des noms de domaines entièrement qualifiés, utilisation de certificats auto-signés ou mise en place d’une autorité de certification (AC) privée.

Pour de nombreuses entreprises, la mise en place d’une AC privée représente la meilleure solution car elle est la moins risquée et ne demande qu’un minimum de changements sur les systèmes existants.

La solution Symantec

Récemment annoncée par Symantec, la solution Private Certification Authority permet aux entreprises d’éliminer les risques et coûts cachés des certificats auto-signés, ainsi que les coûts associés au déploiement de noms de domaine Internet complets sur leur intranet.

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Grâce à l’infrastructure ultra-sécurisée de Symantec, Private Certification Authority répond à n’importe quelle exigence : des certificats SSL intranet mono-domaines aux autorités de certification auto-signée, en passant par les formules Wildcard. Cette solution hébergée offre une hiérarchie SSL privée avec des certificats pour entités finales spécialement conçus pour sécuriser les communications internes.

Côté gestion, Symantec Private Certification Authority vous permet de consolider tous vos certificats SSL privés et publics au sein de la console Managed PKI for SSL. Résultat : vous éliminez les risques d’expiration inopinée de certificats et pouvez émettre de nouveaux certificats selon vos besoins. Pour conclure, si vos serveurs internes exploitent des noms de domaine invalidés, vous devriez envisager une solution au plus vite.

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